mercredi 5 novembre 2008

Râleuse de service

Coup de gueule contre une râleuse de service.
Je pète un plomb ici, sinon je sens que je vais partir en sucette et dire des trucs que je n'aurais pas pensé.
Mais franchement, qu'est-ce que je suis ravi que ce monstre de râlerie sur pattes m'ait laissé tombé. 
La première raison, c'est parce que je suis le plus heureux du monde en ce moment, avec la fille la plus géniale de la terre.

Mais ce n'est pas tout. Quand je vois ce qu'elle est, ce qu'elle devient, je me dis qu'elle est vraiment repoussante. D'abord ce côte excité, toujours à sautiller, à être hyper nerveuse... Ca me saoule à un point... je me demande comment j'ai pu supporter ça pendant 11 mois. Je devrais avoir une médaille pour cela, je crois.
Ensuite, elle cherche tous les moyens pour être en guerre avec moi. D'abord ça a été les photos facebook détaguées. Chose que j'estime légitime, j'ai pas envie que mes amis et connaissances voient des photos d'une histoire passée. Non pas que j'en ai honte, mais, zut quoi, c'est du passé.
Je pensais tout cela vaguement enterré et au moins avoir droit à un bonjour. Mais c'était sans compter sur son ingéniosité et râler parce que je me serais confié sur ma vie sexuelle à des proches. Et alors ? J'ai pas donné de détails à ce que je sache. Et puis, j'ai envie de dire, à partir du moment où elle m'a laissé tombé comme elle l'a fait (« Pratique, il n'y avait qu'un tram entre lui et François»*) je considère tous les pactes éventuellement passés comme rompus. Et j'ose affirmer, sans avoir honte qu'on a couché le soir du bal. Oui, j'en ai parlé. Et  alors ? Déjà, vu ce qui s'est passé ce jour-là, je pense que la dernière des âmes innocentes présentes au bal ce soir-là a dû s'en douter. Et puis, c'est pas comme si c'était un coup d'un soir, on est quand même restés 11 mois ensemble. De plus, c'est à moi que ça devrait poser problème, ce genre de choses, vu que j'étais vierge avant... Mais bon.
Donc voilà, elle cherche à me faire la tronche par tous les moyens, ben qu'elle le fasse, ça me fait des vacances, je n'ai plus un monstre sautillant s'empiffrant de coca et de chips dans mes parages (le voisin du dessous sera reconnaissant lors des prochaines soirées avec romanistes et assimilés - pas question qu'elle rentre dans mon appartement quand je suis là) 

En plus, qu'est-ce qu'elle peut me faire frire lors de ses réactions sur l'actualité. Notamment lors de la libération d'Ingrid Bétancourt. Elle était là, à râler, parce qu'on parlait partout, et tout. 
Maintenant, Obama élu, plusieurs personnes crient leur joie sur le forum des romanes. Mais c'est trop pour elle, il faut qu'elle râle et qu'elle fasse savoir à tout le monde que ça l'ennuie qu'on célèbre cela.
En gros, la chieuse de service, qui pratique la masturbation intellectuelle en allant à tout prix contre le flot de l'actualité.

Bref, elle me saoule terriblement. Et je me réjouis d'autant plus de m'être fait jeté en février. Merci encore, Aurélie, de m'avoir fait prendre conscience du cauchemar dans lequel j'aurais pu vivre si j'étais resté avec toi. J'en frisonne encore...

À côté de cela, ça fait 7 mois que je suis avec Laure. Et, comme je l'ai vu ailleurs : « Quand tout va bien, il n'y a pas grand chose à dire, mais plutôt à vivre ». 
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* établi de source sûre, merci Laure et Aurore ;) 

samedi 31 mai 2008

:)

Un smiley comme titre… j'avoue c'est bof, mais quoi de plus éloquent pour traduire mon état d'esprit. D'ailleurs, s'il y en avait un avec un large sourire je l'aurais mis :-D (celui là a plus l'air de se marrer en fait).
Parce que oui, je suis heureux depuis deux mois. On a beau être en examen, j'ai beau en avoir raté au moins deux, il a beau faire moche depuis 2-3 jours, il y a beau avoir autant de 4x4 sur les routes… je ne peux m'empêcher de sourire, inlassablement, transporté sur notre nuage, là-bas, tout en haut, le septième à gauche.
J'y suis bien, un point c'est tout. Je suis heureux de t'avoir trouvée. Pour nos idées en commun, pour nos goûts musicaux compatibles, pour nos projets d'avenir, pour nos maladresses et distractions respectives, pour nos folies, pour tout. Kévin a dit que « J'ai tiré le gros lot ». Bon, je trouve la formulation un peu douteuse et il ne le disait sûrement pas en se basant sur les mêmes critères, mais je crois que, sur ce coup-là, la chance me sourit. 
Je pourrais dire des tas de choses, mais, et c'est la raison pour laquelle j'ai peu posté finalement, c'est que je ne trouve pas les mots pour dire à quel point je me sens bien et je suis heureux d'être dans tes bras. 
Je signe pour encore plein de deux mois comme ça. Je t'aime, Laure. 

samedi 15 mars 2008

Crotte… c'est vide

Crotte ! (mon juron du moment… Pour une raison que j'ignore, il remplace les habituels putain, zut, merde, fais chier et autres) qu'il fait vide…
C'est l'impression que j'ai en ce moment. L'impression d'un vide autour de moi. Non pas des amis ou de la famille, ils sont là, présents comme d'habitude et sont suffisamment présents. D'ailleurs, et ce n'est rien contre eux, mais cela me suffit bien. Loin de moi l'idée de me plaindre s'ils s'avéraient plus envahissants, bien sûr. Mais je ne suis pas spécialement demandeur non plus. Je ne crois pas être gourmand en relations sociales. En fait, j'aime bien papillonner, avoir de multiples connaissances. Des gens que je cotoie, pour diverses raisons, que je connais et avec qui je partage parfois certaines choses. J'ai deux trois amis, mais ma relation avec eux est devenue, par la force des choses (enfin, par ma faute, si j'avais étudié :-P) épisodique. Je les croise. Chaque fois avec le même ravissement. Le même sourire aux lèvres. Le même bonheur de les savoir eux. Ils ont été présents quand il le fallait. Merci.
Voilà pourquoi je dis qu'à ce niveau-là, je n'ai rien à combler. Ils sont là quand j'en ressens le besoin. Le reste du temps, je laisse le hasard me faire parler aux gens que je croise. Et je m'en réjouis. J'éprouve un certain bonheur à vivre.

Cependant, tout n'est pas si rose. Je parlais d'un vide. Il est à chercher ailleurs. J'ai un cruel manque d'amour. Je parle de l'amour que l'on vit en couple, celui qu'on se réjouit de donner à une personne, celui pour lequel on vit, jour après jour, celui qui nous fait vivre sur un nuage rose permanent. Celui-là me manque. 
Ce n'est pas un manque d'Aurélie. J'en suis sûr maintenant. Il reste certes un peu de nostalgie (et le sourire/soupir qui vient en repensant à ces moments heureux), mais plus d'amour. Elle m'a fait mal, profondément, et je n'en suis plus amoureux. Ce serait me déconsidérer. Il en reste que je l'apprécie, parce qu'elle est malgré tout très sympathique. Et j'y reste malgré tout attaché. On ne se défait pas de quelqu'un comme cela. Je sais que, si elle revenait et que j'étais seul, je lui ouvrirais mes bras sans hésiter. Mais cela n'arrivera pas. Donc, je ne cours plus après un mirage.  
Non, j'ai juste envie d'amour. Envie de partager un trop plein d'amour qui s'accumule, qui s'accumule, qui s'accumule,…
Une envie d'une part physique. Ne nous cachons pas, je suis en manque de câlins, de ces doux moments que l'on passe dans les bras de l'autre. Et aussi de ces moments où l'on s'abandonne au don total de soi-même, pour le plaisir, tout simplement. Mon corps réclame. Je ne peux que lui dire d'attendre. Mais il se fait pressant. *soupir*
Une envie d'autre part psychique. Celle d'aimer, de se savoir aimé en retour. De vivre pour l'autre, d'avoir quelqu'un qui vit pour soi. De savoir que quelqu'un pense à vous, là, quelque part et n'attend qu'une chose, vous retrouver. De cette personne qui se sent heureuse à vos côtés, et qui voudrait refaire le monde avec vous, vivre jusqu'au bout à vos côtés.
J'ai envie de cela. J'en ai presque besoin. 
Je vais un peu mieux, c'est vrai. Disons que je survis. Je ne vivrai que le jour où je ne serai plus seul. Je suis comme cela, je pense toujours par deux, je n'imagine  mon avenir qu'en couple (et avec 1,2,3,… enfants). Alors, j'attends. Je suis en recherche.
Mais c'est une recherche passive. Je me refuse de chercher absolument quelqu'un. Là-derrière ne se trouve que de la déception, que des moments rêvés mais jamais réalisés. Je sais que l'amour finira par venir, d'une manière ou d'une autre. Et au moment où je ne m'y attendrai pas. Cela a toujours été comme cela, de toutes façons…

Han ! de la pub !


Je profite encore une fois du potentiel (peut-être nul) publicitaire de ce blog.
Et cette fois-ci pour une cause juste :-D. En effet, le Groupe Ecolo-ULB organise (enfin, surtout Laure, je dois dire et je tiens encore à la féliciter pour son énergie dépensée) une conférence sur le financement de nos universités. En gros, on est tous d'accord qu'il y a un problème de financement. Sarkozy, lui, propose de régler cela en passant les universités au privé. Avec, on l'imagine, le risque de voir les filières non rentables disparaître et aussi un certain problème d'objectivité vis-à-vis des entreprises subsidiantes. 
Nous avons voulu savoir ce que les partis politiques francophones proposaient comme solution(s). Pour cela, nous avons invité un représentant de chaque parti démocratique francophone (Ecolo, PS, MR, CDH). 
Cette conférence se déroulera au local H.1309 du campus du Solbosch (ULB) dès 20h. 
Je vous invite donc à être présent si le cœur vous en dit ! 

dimanche 9 mars 2008

Refaire surface, doucement…

Le travail de deuil se fait, petit à petit. Oui, le deuil. Le deuil d'une vie que l'on aura pas, le deuil d'un amour, le deuil d'un bonheur, le deuil d'une relation. 
Tout cela n'est effectivement plus. Plus d'un mois a passé. Les larmes ont coulé, nombreuses. Aux larmes a succédé la colère. Colère grondante d'une jalousie, d'une impression d'être déconsidéré, d'une impression d'être trop gentil, parfois. 
Aujourd'hui, cette colère a disparu. Oh, peut-être pas totalement, il reste peut-être encore effectivement cette pointe d'amertume, un reste d'une déception. Car oui, j'en garde une déception. Déçu comme on peut l'être lorsque quelque chose qui nous tenait à cœur finit par tomber à l'eau. Déçu de ne pas avoir réalisé ce que je voulais.

Des échecs, on en essuie beaucoup dans une vie. Mais la vie a aussi son lot de réussites. 
C'est ça qui me permet d'avancer : cet espoir que la vie me permette à nouveau de construire quelque chose, que je puisse à nouveau respirer le doux parfum de l'amour. Sûrement pas le sien. J'ai bien compris que la bouteille était fermée pour moi, que je ne pourrai plus en profiter. C'est peut-être mieux ainsi. Ou peut-être pas. Je ne le saurai jamais. Mais je ne crois pas avoir envie de savoir.

Aujourd'hui, je n'éprouve plus que de la nostalgie. Celle de ces moments où elle était heureuse dans mes bras, se laissant aller au bonheur à deux. J'ai apprécié ces moments-là. Vraiment. Je les garde comme des pépites de bonheur, bien en sécurité dans l'armoire aux souvenirs. Et je me dis que j'ai eu beaucoup de chance de connaître cela.

Mon petit cœur se répare, tout doucement. Il s'emballe parfois, pour rien. Récemment, il est parti au quart de tour, pensant qu'il pourrait retrouver ailleurs ce qu'il avait perdu. Heureusement, il s'est arrêté à temps, et bat encore. 
Bien qu'à l'écouter, je sais qu'il lorgne vers d'autres cieux. Il hésite, un peu comme moi. Par peur, par sécurité. Il ne veut pas à nouveau souffrir, d'abord s'assurer qu'il ne s'engage pas dans une direction qui pourrait lui être fatale. 
Mais il est au bord de la rivière, prêt à y plonger. Il ne manque pas grand chose pour se laisser emporter. Cependant pas tout de suite. D'abord prendre ses marques, d'abord s'assurer qu'il n'y a pas derrière le risque d'une douloureuse chute. 
Mais l'amour n'est-il pas cela aussi ? 

jeudi 6 mars 2008

Coco 20 ?

La question m'est en ce moment souvent posée. Pourquoi Coco20 ? 
Tout cela part d'une histoire, comme beaucoup de choses d'ailleurs.
Le surnom en lui-même a été donné courant janvier 2007, mais l'origine, elle se situe quelque part dans la nuit du 31/12/2006 au 01/01/2007. La tribu du COD s'était réunie ce soir-là pour fêter comme il se doit la nouvelle année. La boisson principale du repas en était du vin blanc. Et il s'avère que j'ai un peu abusé du vin. Enfin, légèrement hein, je tenais encore vaguement debout.
L'alcool vous fait faire parfois des choses, disons, originales et toujours est-il qu'à un moment, pour une raison qui m'est encore aujourd'hui inconnue, je me suis mis à parler anglais avec un accent gallois fort prononcé. Ce qui a fortement marqué les esprits présents ce soir-là.
Quelques jours plus tard, sur le forum des Romanes, on décide, comme il avait été fait pour d'autres, de me « titrifier ». Les discussions vont bon train, avec des surnoms plus ou moins originaux en rapport avec ma personnalité ou mes passions. 
Et tout à coup Coco20 sort du lot. Avec une polysémie des plus intéressantes : 
- D'abord à comprendre comme « coq au vin » : pour rappeler mon état du 31/12/2006. Vu que j'étais bien plongé dans mon vin, comme peut l'être un coq; 
- Et le coq, me direz-vous ? Rapport avec le côté gallois : en latin, gallus,i le coq; 
- De plus Coco peut rappeler mon prénom (Nicolas => Nico => Coco).

Voilà, vous savez maintenant ! 

mercredi 5 mars 2008

Parfois, je me dis que je suis ringard

Enfin, ringard. En tout cas, j'ai une vision des choses qui, parfois, ne me semble plus partagée par beaucoup en ce monde. Enfin, je suis pas le seul à penser de la sorte. Mais quand même.
Je parle d'amour et de tout ce qui tourne autour.
D'abord, j'ai, depuis des années, cette continuelle envie d'être en couple. Ce n'est pas de l'envie, ou de la jalousie, ou que sais-je encore. Non, c'est juste ma vision des choses. Je n'imagine ma vie complète qu'au bras de quelqu'un. Attention, ça ne veut pas dire n'importe qui non plus. Je ne veux pas être en couple pour être en couple. Non, je veux dire, être heureux avec quelqu'un. Je ne suis pas un solitaire, et ne le serai jamais. J'ai besoin, enfin, envie de quelqu'un. 
Ensuite, je n'imagine pas cette vie de couple sans mariage. Bon ce n'est pas à hyper court terme, je rassure. Mais je veux dire, dans une relation équilibrée, heureuse et promise à une longue durée, c'est une des étapes que j'estime nécessaire. Entendons-nous, pas le mariage religieux, non non. Mais au moins officialiser cela. (Quand j'ai dit que j'étais ringard).
Enfin, et non des moindres, je n'imagine pas non plus ma vie sans enfants. Je dois paraître bizarre, mais je me ravis déjà d'un jour devoir voir naître ma progéniture, devoir les faire grandir, avec tout ce que cela comporte. J'en rêve, vraiment. 
Voilà, c'est comme cela que j'imagine les choses, plus tard. C'est comme cela que je souhaite qu'elle se réalise. 
Vous aurez remarqué que cela reste vague. Tout d'abord parce que je n'ai pas encore trouvé de quoi combler toutes ces envies. J'ai le temps, remarquez. D'ailleurs, j'y compte bien, profiter de ce temps. Parce que bon, d'accord, je rêve de cette vie-là. Mais pas à n'importe quel prix, pas aux bras de n'importe qui non plus. J'ignore quand je trouverai LA personne. D'ailleurs, j'ignore si on le sait vraiment. Parfois on croit, mais en fait non. Un jour, tout cela arrivera, et je ne l'aurai pas prévu, et c'est tant mieux. La vie est faite de surprise. 
J'espère en tout cas que la vie me permettra de réaliser ces rêves. D'ailleurs, ce sont les seuls vrais que je voudrais réaliser. Il en existe d'autres, évidemment, pour lesquels je me dis « pourquoi pas ». Mais ceux énoncés plus haut font partie des conditions sine qua non pour que je considère ma vie comme réussie.
Sur mon lit de mort (que j'espère le plus loin possible) ils seront les plus gros poids dans la balance pour me dire que ma vie a été une réussite. Si je peux me dire que j'ai réalisé ces trois principaux objectifs, je mourrai heureux.

dimanche 2 mars 2008

Bal Zébuth

J'ignore si je suis beaucoup lu (mes lecteurs se font en tout cas discrets), mais je me dis qu'il n'est peut-être pas totalement idiot de faire un peu de publicité sur ce blog.
Et ce n'est pas non plus n'importe quelle publicité puisqu'il s'agit de celle de mon cercle étudiant. En effet, le Crom avec le CDH et le CHAA organisent, ce vendredi 7 mars 2008 à partir de 22H en la Salle Bodega (à Anderlecht) leur bal annuel, qui aura pour thème cette année « Anges et Démons ». Que ce soit clair : c'est un thème, mais vous êtes libre le respecter ou pas. Tout ce qu'on vous demande, c'est, comme la phrase le dit si bien, une « tenue de soirée souhaitée, tenue de ville exigée ». Vous savez donc à quoi vous en tenir.
Les préventes sont à 9-10-11 € (membres CROM/CDH/CHAA - ULB - Autres) et sont disponibles auprès de moi, de tout autre membre d'un des cercles susnommés et entre les deux restaurants universitaires du campus du Solbosch.
Venez-y nombreux !
(je vous  propose ci-dessous l'affiche)

samedi 1 mars 2008

Coco, ciné :-)

Un message pour vous parler d'un projet que j'avais lancé l'année dernière, en février. Celui d'un blog où je parlerais des films que je suis allé voir. Une sorte de critique personnelle, un peu hasardeuse, maladroite parfois. 
Mais les circonstances ont fait que j'ai laissé tomber ce projet. Pour diverses raisons. Peut-être parce que ma vie a considérablement changé du jour au lendemain et que je me suis laissé emporter par les événements. Sans aucun regret. C'est vrai, j'ai vécu de formidables choses durant ces mois et j'en garderai un excellent souvenir. 
Maintenant que j'ai le temps (sans l'avoir vraiment souhaité, mais bon, pas grave), je peux à nouveau me lancer dans ce projet. Et, quoi qu'il arrive, je me promets de continuer. Parce que j'adore le cinéma et que j'aime tout autant en parler. 
Et si jamais la vie me fait à nouveau des surprises (ce que je n'ai jamais autant souhaité) je promets malgré tout de continuer ce blog. Parce qu'après tout, ce n'est qu'une question d'organisation :-)

Trève de bavardage, si vous avez envie d'en savoir plus sur mon petit avis personnel sur ce que le cinéma nous offre, c'est par là.

vendredi 15 février 2008

L'art de mettre les pieds dans le plat

Aujourd'hui est arrivé le moment tant redouté. Je le craignais, je savais que ça finirait par arriver à un moment ou à un autre.

Je sors de la bibliothèque, l'esprit perdu dans l'affiche que je viens de terminer. Elle est là, je ne vais pas non plus l'ignorer, autant lui dire bonjour. Et puis, le regard périphérique envoie un signal d'alerte, mais trop tard, ma joue est déjà contre la sienne. Alors mon sang froid prend le relais et dit « on fait comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas là et on discute tout à fait normalement ». Et je m'en vais vite, parce que, tout de même « mon affiche est terminée et qu'il faut que je la montre » (oui mais bon, les délégués théâtres ne partaient pas avant 14h, j'avais donc une heure devant moi), mais ça me faisait une bonne excuse pour m'échapper (et je n'ai pas l'impression qu'ils étaient plus à l'aise que moi dans cette situation).

Dans un premier temps, j'étais en colère. En colère de les voir eux deux , de les voir semble-t-il heureux. En colère contre moi de ne pas avoir fait attention.

Et puis, on fait la part des choses.
Et puis on réfléchit.

Finalement, ce moment tant craint n'était pas si terrible que cela. Peut-être cela a-t-il un rapport avec la chasteté de leur comportement à ce moment-là (c'est vrai, j'aurais pu tomber plus mal). Mais peut-être cela a-t-il à voir avec le fait que je me guéris de cette relation. Car oui, depuis la veille déjà (et cette discussion qui m'a enfin libéré, même si elle ne s'en est peut-être pas rendu compte) je me disais que le déclic s'était produit, que j'avais tourné la page. Il ne manquait plus que le test.

Et mon attitude change alors. Je me surprends à être content de les voir comme ça, à avoir envie que leur histoire se passe bien, qu'ils soient heureux ensemble. Pas pour lui (je ne le connais pas suffisamment pour dire quoi que ce soit de positif ou de négatif), mais bien pour elle. Elle a l'air bien comme ça, bien comme elle ne l'était plus depuis novembre. Heureuse tout simplement. Tant mieux pour elle, elle le mérite bien, elle qui m'a rendu heureux pendant 11 mois, qui m'a fait grandir, qui m'a permis de me montrer que j'étais capable d'aimer éperdument, qui m'a appris ce que la vie ne m'avait pas encore appris.

La page est tournée, une page vierge est là, la plume suspendue dans son vol, prête à écrire les mots d'une nouvelle histoire, peut-être plus belle encore.

mardi 12 février 2008

Ceci est un appel…




A défaut de pouvoir avoir ce que je veux, autant demander au vide/au père Noël/au lapin de Pâques/à Cupidon ce qui me plairait bien :

Do you derive joy when someone else succeeds?

Do you not play dirty when engaged in competition?

Do you have a big intellectual capacity but know

That it alone does not equate wisdom?

Do you see everything as an illusion?

But enjoy it even though you are not of it?

Are you both masculine and feminine? politically aware?

And don't believe in capital punishment?


These are 21 things that I want in a lover

Not necessarily needs but qualities that I prefer


Do you derive joy from diving in and seeing that

Loving someone can actually feel like freedom? are you funny?

à la self-deprecating? like adventure? and have many formed opinions?


These are 21 things that I want in a lover

Not necessarily needs but qualities that I prefer

I figure I can describe it since I have a choice in the matter

These are 21 things I choose to choose in a lover


I'm in no hurry I could wait forever

I'm in no rush cuz I like being solo

There are no worries and certainly no pressure in the meantime

I'll live like there's no tomorrow


Are you uninhibited in bed? Like more than three times a week?

Up for being experimental? are you athletic?

Are you thriving in a job that helps your brother? are you not addicted?


These are 21 things that I want i a lover

Not necessarily needs but qualities that I prefer

I figure I can describe it since I have a choice in the matter

These are 21 things I choose to choose in a lover


Alanis Morissette - 21 things I want in a lover 

(ici dans une sympathique version acoustique)



Encore une fois Alanis ^^. Décidément, les gens vont finir par croire que je n'écoute que ça. Mais, en ces moments pas toujours faciles, ses paroles m'apportent quelque chose d'indescriptible, qui me fait du bien.



dimanche 10 février 2008

Tiens, une chanson qui correspond à mon état d'esprit…



You've been my golden best friend

Now with post-demise at hand

Can't go to you for consolation

Cause we're off limits during this transition

This grief overwhelms me

It burns in my stomach

And i can't stop bumping into things

I thought we'd be simple together

I thought we'd be happy together

Thought we'd be limitless together

I thought we'd be precious together

But i was sadly mistaken

You've been my soulmate and mentor

I remembered you the moment i met you

With you i knew god's face was handsome

With you i suffered an expansion

This loss is numbing me

It pierces my chest

And i can't stop dropping everything

I thought we'd be sexy together

Thought we'd be evolving together

I thought we'd have children together

I thought we'd be family together

But i was sadly mistaken

If i had a bill for all the philosophies i shared

If i had a penny for all the possibilities i presented

If i had a dime for every hand thrown up in the air

My wealth would render this no less severe

I thought we'd be genius together

I thought we'd be healing together

I thought we'd be growing together

Thought we'd be adventurous togheter

But i was sadly mistaken

Thought we'd be exploring together

Thought we'd be inspired together

I thought we'd be flying together

Thought we'd be on fire together

But i was sadly mistaken


Alanis Morissette - Simple Together 


Merci Alanis ;)

samedi 9 février 2008

Une page ne se tourne pas

En tout cas, pas encore. Je n'y parviens pas. Cela fait plusieurs jours que j'essaye de me convaincre que le bonheur est possible ailleurs, que je pourrai reconstruire quelque chose avec quelqu'un d'autre, de manière aussi durable, voire même plus.
Mais je n'en suis pas convaincu. Cela ressemble plus à une tentative foireuse d'auto-conviction qu'autre chose. Parce que le plus profond de moi-même vit avec une sensation de manque intarissable. Elle me manque, oui. Et c'est bien ça le problème. Même si elle semble plus heureuse maintenant, qu'elle est partie, qu'elle ne sautille plus en me voyant, qu'elle ne m'appelle plus «bisours», qu'elle ne me bombarde plus de bisous, qu'elle ne m'enserre plus de ses câlins, mon idiot de cœur veut encore qu'elle revienne.
Je ne peux pas tourner la page, pas si vite.
C'est surtout que je ne comprends toujours pas sa décision. J'ai tenté de me la justifier, de m'expliquer d'une manière ou d'une autre, mais rien n'y fait. Rien, pour moi, ne peut expliquer qu'elle ait préféré renouer avec celui qui l'a laissée tomber, en laissant justement tomber celui qui n'allait pas la laisser tomber de sitôt. Peut-être un jour j'aurai compris. Mais j'en doute.
Je pense que mon salut ne viendra que dans le fait d'une nouvelle histoire d'amour, qui arrivera à me combler suffisamment pour que j'en oublie cette souffrance, que cette blessure à vif ne devienne plus qu'une mignonne petite cicatrice.
Je suis en manque d'amour, en besoin d'amour.
Qu'il vienne, bon sang !

mardi 5 février 2008

Parce qu'il fallait une fin

Tout se finit un jour. La finitude des choses est une donnée de la vie humaine. Quoi qu'il arrive, nous gardons ça en tête, ce qui se commence a, bien souvent, une fin.
Oui, c'est vrai, mais c'est pas pour autant qu'on le souhaite.
Et là, clairement, je ne l'ai pas souhaité. Vraiment pas, jamais je n'ai souhaité que ça arrive.
Ma colombe va voir si l'herbe est plus verte ailleurs, ou plutôt elle revient sur ses pas. C'est son choix, mais j'encaisse pas. Je ne peux pas accepter cette situation, je ne peux pas comprendre qu'elle ait préféré renouer avec son passé, plutôt que de faire un pari avec l'avenir.
A côté de ça, je souhaite aussi son bonheur. Donc j'espère qu'elle le trouve, même si c'est dur de ne plus l'avoir dans mes bras. Je suis parti pour souffrir, un petit temps, je sais pas encore quand, mais l'idée qu'elle fasse son bonheur ailleurs m'est irréalisable et me déçoit.
Viendra le temps où elle sera un bon souvenir, ou je serai heureux pour elle. En tout cas, je l'espère…

Puisque le CDN(1) en a besoin pour me croire…

…voici une photo du Nabaztag réveillé, qui prouve donc que je lui laisse son entière liberté, puisque j'ai pris le temps de la photo et qu'il n'a pas bronché.

(1) CDN : Comité de Défense des Nabaztags

lundi 4 février 2008

Non, je ne mets pas mon Nabaztag en cage

Et la photo ci-dessous le prouve :

Pour rassurer les membres du CDN (Comité de Défense des Nabaztags), je tiens à préciser que je laisse à mon lapinou son entière liberté, et que l'évocation de la cage n'était là que pour le style, bien évidemment. Le seul lien qu'il a, c'est son fil, mais bon, sans ça, il ne fonctionnerait pas. 

samedi 2 février 2008

Le journalisme est moribond…

… ou en tout cas semble l'être. Il est fini le temps où des journalistes allaient jusqu'à risquer leur vie pour nous ramener des informations fraîches tous les jours. Même s'il existe encore certains journalistes créatifs et intelligents, les rédactions des journaux se font gangrener par une vermine immonde et populiste, qui se borne à recopier les téléscripteurs des agences de presse et ne publie que ce qui fait vendre. Pour s'en convaincre, les captures des sites web des principaux journaux belges : 






C'est plutôt décevant : Sarkozy et son mariage avec Carla fait quasiment la une de tous ces sites web. Plusieurs objections à ce choix me viennent à l'esprit :
Premièrement, qu'est-ce que le belge en à faire des frasques du président français ? Que cet article fasse partie des faits divers, pourquoi pas, après tout, c'est aussi (même si, vous serez d'accord avec moi, c'est de peu d'intérêt) de l'information. Mais qu'il fasse la une, non, désolé, je n'arrive pas à me l'expliquer. Ce n'est pas capital pour l'avenir de la Belgique ou la vie de ses citoyens de savoir que le nain d'à côté se marie avec la plus belle de la mine.
Deuxièmement, les journaux n'ont-ils plus d'idées qu'ils postent tous les mêmes sujets. Sérieusement, il suffit de parcourir en vue synoptique ces sites pour découvrir qu'ils racontent la même chose, avec les mêmes phrases et, parfois, les mêmes photos. Mon hypothèse se confirme : on recopie les téléscripteurs.

Je terminerai par un appel aux vrais journalistes : bordel, battez-vous pour vos sujets, amenez-nous de l'information pertinente, intelligente, originale ! Et, peut-être, je considérerai à nouveau m'abonner au journal Le Soir. Parce que, je vous avoue que, pour le moment, j'ai plus envie de m'en servir pour le fond de la cage de mon Nabaztag que d'en faire lecture.
Et, si je veux m'informer, internet m'aide bien. Et le journal Métro aussi. Parce que, oui ce journal est immonde, mais bon, il est gratuit et, pour avoir la même information et les mêmes détails pertinents, je n'hésite pas une seule seconde.