samedi 15 mars 2008

Crotte… c'est vide

Crotte ! (mon juron du moment… Pour une raison que j'ignore, il remplace les habituels putain, zut, merde, fais chier et autres) qu'il fait vide…
C'est l'impression que j'ai en ce moment. L'impression d'un vide autour de moi. Non pas des amis ou de la famille, ils sont là, présents comme d'habitude et sont suffisamment présents. D'ailleurs, et ce n'est rien contre eux, mais cela me suffit bien. Loin de moi l'idée de me plaindre s'ils s'avéraient plus envahissants, bien sûr. Mais je ne suis pas spécialement demandeur non plus. Je ne crois pas être gourmand en relations sociales. En fait, j'aime bien papillonner, avoir de multiples connaissances. Des gens que je cotoie, pour diverses raisons, que je connais et avec qui je partage parfois certaines choses. J'ai deux trois amis, mais ma relation avec eux est devenue, par la force des choses (enfin, par ma faute, si j'avais étudié :-P) épisodique. Je les croise. Chaque fois avec le même ravissement. Le même sourire aux lèvres. Le même bonheur de les savoir eux. Ils ont été présents quand il le fallait. Merci.
Voilà pourquoi je dis qu'à ce niveau-là, je n'ai rien à combler. Ils sont là quand j'en ressens le besoin. Le reste du temps, je laisse le hasard me faire parler aux gens que je croise. Et je m'en réjouis. J'éprouve un certain bonheur à vivre.

Cependant, tout n'est pas si rose. Je parlais d'un vide. Il est à chercher ailleurs. J'ai un cruel manque d'amour. Je parle de l'amour que l'on vit en couple, celui qu'on se réjouit de donner à une personne, celui pour lequel on vit, jour après jour, celui qui nous fait vivre sur un nuage rose permanent. Celui-là me manque. 
Ce n'est pas un manque d'Aurélie. J'en suis sûr maintenant. Il reste certes un peu de nostalgie (et le sourire/soupir qui vient en repensant à ces moments heureux), mais plus d'amour. Elle m'a fait mal, profondément, et je n'en suis plus amoureux. Ce serait me déconsidérer. Il en reste que je l'apprécie, parce qu'elle est malgré tout très sympathique. Et j'y reste malgré tout attaché. On ne se défait pas de quelqu'un comme cela. Je sais que, si elle revenait et que j'étais seul, je lui ouvrirais mes bras sans hésiter. Mais cela n'arrivera pas. Donc, je ne cours plus après un mirage.  
Non, j'ai juste envie d'amour. Envie de partager un trop plein d'amour qui s'accumule, qui s'accumule, qui s'accumule,…
Une envie d'une part physique. Ne nous cachons pas, je suis en manque de câlins, de ces doux moments que l'on passe dans les bras de l'autre. Et aussi de ces moments où l'on s'abandonne au don total de soi-même, pour le plaisir, tout simplement. Mon corps réclame. Je ne peux que lui dire d'attendre. Mais il se fait pressant. *soupir*
Une envie d'autre part psychique. Celle d'aimer, de se savoir aimé en retour. De vivre pour l'autre, d'avoir quelqu'un qui vit pour soi. De savoir que quelqu'un pense à vous, là, quelque part et n'attend qu'une chose, vous retrouver. De cette personne qui se sent heureuse à vos côtés, et qui voudrait refaire le monde avec vous, vivre jusqu'au bout à vos côtés.
J'ai envie de cela. J'en ai presque besoin. 
Je vais un peu mieux, c'est vrai. Disons que je survis. Je ne vivrai que le jour où je ne serai plus seul. Je suis comme cela, je pense toujours par deux, je n'imagine  mon avenir qu'en couple (et avec 1,2,3,… enfants). Alors, j'attends. Je suis en recherche.
Mais c'est une recherche passive. Je me refuse de chercher absolument quelqu'un. Là-derrière ne se trouve que de la déception, que des moments rêvés mais jamais réalisés. Je sais que l'amour finira par venir, d'une manière ou d'une autre. Et au moment où je ne m'y attendrai pas. Cela a toujours été comme cela, de toutes façons…

Han ! de la pub !


Je profite encore une fois du potentiel (peut-être nul) publicitaire de ce blog.
Et cette fois-ci pour une cause juste :-D. En effet, le Groupe Ecolo-ULB organise (enfin, surtout Laure, je dois dire et je tiens encore à la féliciter pour son énergie dépensée) une conférence sur le financement de nos universités. En gros, on est tous d'accord qu'il y a un problème de financement. Sarkozy, lui, propose de régler cela en passant les universités au privé. Avec, on l'imagine, le risque de voir les filières non rentables disparaître et aussi un certain problème d'objectivité vis-à-vis des entreprises subsidiantes. 
Nous avons voulu savoir ce que les partis politiques francophones proposaient comme solution(s). Pour cela, nous avons invité un représentant de chaque parti démocratique francophone (Ecolo, PS, MR, CDH). 
Cette conférence se déroulera au local H.1309 du campus du Solbosch (ULB) dès 20h. 
Je vous invite donc à être présent si le cœur vous en dit ! 

dimanche 9 mars 2008

Refaire surface, doucement…

Le travail de deuil se fait, petit à petit. Oui, le deuil. Le deuil d'une vie que l'on aura pas, le deuil d'un amour, le deuil d'un bonheur, le deuil d'une relation. 
Tout cela n'est effectivement plus. Plus d'un mois a passé. Les larmes ont coulé, nombreuses. Aux larmes a succédé la colère. Colère grondante d'une jalousie, d'une impression d'être déconsidéré, d'une impression d'être trop gentil, parfois. 
Aujourd'hui, cette colère a disparu. Oh, peut-être pas totalement, il reste peut-être encore effectivement cette pointe d'amertume, un reste d'une déception. Car oui, j'en garde une déception. Déçu comme on peut l'être lorsque quelque chose qui nous tenait à cœur finit par tomber à l'eau. Déçu de ne pas avoir réalisé ce que je voulais.

Des échecs, on en essuie beaucoup dans une vie. Mais la vie a aussi son lot de réussites. 
C'est ça qui me permet d'avancer : cet espoir que la vie me permette à nouveau de construire quelque chose, que je puisse à nouveau respirer le doux parfum de l'amour. Sûrement pas le sien. J'ai bien compris que la bouteille était fermée pour moi, que je ne pourrai plus en profiter. C'est peut-être mieux ainsi. Ou peut-être pas. Je ne le saurai jamais. Mais je ne crois pas avoir envie de savoir.

Aujourd'hui, je n'éprouve plus que de la nostalgie. Celle de ces moments où elle était heureuse dans mes bras, se laissant aller au bonheur à deux. J'ai apprécié ces moments-là. Vraiment. Je les garde comme des pépites de bonheur, bien en sécurité dans l'armoire aux souvenirs. Et je me dis que j'ai eu beaucoup de chance de connaître cela.

Mon petit cœur se répare, tout doucement. Il s'emballe parfois, pour rien. Récemment, il est parti au quart de tour, pensant qu'il pourrait retrouver ailleurs ce qu'il avait perdu. Heureusement, il s'est arrêté à temps, et bat encore. 
Bien qu'à l'écouter, je sais qu'il lorgne vers d'autres cieux. Il hésite, un peu comme moi. Par peur, par sécurité. Il ne veut pas à nouveau souffrir, d'abord s'assurer qu'il ne s'engage pas dans une direction qui pourrait lui être fatale. 
Mais il est au bord de la rivière, prêt à y plonger. Il ne manque pas grand chose pour se laisser emporter. Cependant pas tout de suite. D'abord prendre ses marques, d'abord s'assurer qu'il n'y a pas derrière le risque d'une douloureuse chute. 
Mais l'amour n'est-il pas cela aussi ? 

jeudi 6 mars 2008

Coco 20 ?

La question m'est en ce moment souvent posée. Pourquoi Coco20 ? 
Tout cela part d'une histoire, comme beaucoup de choses d'ailleurs.
Le surnom en lui-même a été donné courant janvier 2007, mais l'origine, elle se situe quelque part dans la nuit du 31/12/2006 au 01/01/2007. La tribu du COD s'était réunie ce soir-là pour fêter comme il se doit la nouvelle année. La boisson principale du repas en était du vin blanc. Et il s'avère que j'ai un peu abusé du vin. Enfin, légèrement hein, je tenais encore vaguement debout.
L'alcool vous fait faire parfois des choses, disons, originales et toujours est-il qu'à un moment, pour une raison qui m'est encore aujourd'hui inconnue, je me suis mis à parler anglais avec un accent gallois fort prononcé. Ce qui a fortement marqué les esprits présents ce soir-là.
Quelques jours plus tard, sur le forum des Romanes, on décide, comme il avait été fait pour d'autres, de me « titrifier ». Les discussions vont bon train, avec des surnoms plus ou moins originaux en rapport avec ma personnalité ou mes passions. 
Et tout à coup Coco20 sort du lot. Avec une polysémie des plus intéressantes : 
- D'abord à comprendre comme « coq au vin » : pour rappeler mon état du 31/12/2006. Vu que j'étais bien plongé dans mon vin, comme peut l'être un coq; 
- Et le coq, me direz-vous ? Rapport avec le côté gallois : en latin, gallus,i le coq; 
- De plus Coco peut rappeler mon prénom (Nicolas => Nico => Coco).

Voilà, vous savez maintenant ! 

mercredi 5 mars 2008

Parfois, je me dis que je suis ringard

Enfin, ringard. En tout cas, j'ai une vision des choses qui, parfois, ne me semble plus partagée par beaucoup en ce monde. Enfin, je suis pas le seul à penser de la sorte. Mais quand même.
Je parle d'amour et de tout ce qui tourne autour.
D'abord, j'ai, depuis des années, cette continuelle envie d'être en couple. Ce n'est pas de l'envie, ou de la jalousie, ou que sais-je encore. Non, c'est juste ma vision des choses. Je n'imagine ma vie complète qu'au bras de quelqu'un. Attention, ça ne veut pas dire n'importe qui non plus. Je ne veux pas être en couple pour être en couple. Non, je veux dire, être heureux avec quelqu'un. Je ne suis pas un solitaire, et ne le serai jamais. J'ai besoin, enfin, envie de quelqu'un. 
Ensuite, je n'imagine pas cette vie de couple sans mariage. Bon ce n'est pas à hyper court terme, je rassure. Mais je veux dire, dans une relation équilibrée, heureuse et promise à une longue durée, c'est une des étapes que j'estime nécessaire. Entendons-nous, pas le mariage religieux, non non. Mais au moins officialiser cela. (Quand j'ai dit que j'étais ringard).
Enfin, et non des moindres, je n'imagine pas non plus ma vie sans enfants. Je dois paraître bizarre, mais je me ravis déjà d'un jour devoir voir naître ma progéniture, devoir les faire grandir, avec tout ce que cela comporte. J'en rêve, vraiment. 
Voilà, c'est comme cela que j'imagine les choses, plus tard. C'est comme cela que je souhaite qu'elle se réalise. 
Vous aurez remarqué que cela reste vague. Tout d'abord parce que je n'ai pas encore trouvé de quoi combler toutes ces envies. J'ai le temps, remarquez. D'ailleurs, j'y compte bien, profiter de ce temps. Parce que bon, d'accord, je rêve de cette vie-là. Mais pas à n'importe quel prix, pas aux bras de n'importe qui non plus. J'ignore quand je trouverai LA personne. D'ailleurs, j'ignore si on le sait vraiment. Parfois on croit, mais en fait non. Un jour, tout cela arrivera, et je ne l'aurai pas prévu, et c'est tant mieux. La vie est faite de surprise. 
J'espère en tout cas que la vie me permettra de réaliser ces rêves. D'ailleurs, ce sont les seuls vrais que je voudrais réaliser. Il en existe d'autres, évidemment, pour lesquels je me dis « pourquoi pas ». Mais ceux énoncés plus haut font partie des conditions sine qua non pour que je considère ma vie comme réussie.
Sur mon lit de mort (que j'espère le plus loin possible) ils seront les plus gros poids dans la balance pour me dire que ma vie a été une réussite. Si je peux me dire que j'ai réalisé ces trois principaux objectifs, je mourrai heureux.

dimanche 2 mars 2008

Bal Zébuth

J'ignore si je suis beaucoup lu (mes lecteurs se font en tout cas discrets), mais je me dis qu'il n'est peut-être pas totalement idiot de faire un peu de publicité sur ce blog.
Et ce n'est pas non plus n'importe quelle publicité puisqu'il s'agit de celle de mon cercle étudiant. En effet, le Crom avec le CDH et le CHAA organisent, ce vendredi 7 mars 2008 à partir de 22H en la Salle Bodega (à Anderlecht) leur bal annuel, qui aura pour thème cette année « Anges et Démons ». Que ce soit clair : c'est un thème, mais vous êtes libre le respecter ou pas. Tout ce qu'on vous demande, c'est, comme la phrase le dit si bien, une « tenue de soirée souhaitée, tenue de ville exigée ». Vous savez donc à quoi vous en tenir.
Les préventes sont à 9-10-11 € (membres CROM/CDH/CHAA - ULB - Autres) et sont disponibles auprès de moi, de tout autre membre d'un des cercles susnommés et entre les deux restaurants universitaires du campus du Solbosch.
Venez-y nombreux !
(je vous  propose ci-dessous l'affiche)

samedi 1 mars 2008

Coco, ciné :-)

Un message pour vous parler d'un projet que j'avais lancé l'année dernière, en février. Celui d'un blog où je parlerais des films que je suis allé voir. Une sorte de critique personnelle, un peu hasardeuse, maladroite parfois. 
Mais les circonstances ont fait que j'ai laissé tomber ce projet. Pour diverses raisons. Peut-être parce que ma vie a considérablement changé du jour au lendemain et que je me suis laissé emporter par les événements. Sans aucun regret. C'est vrai, j'ai vécu de formidables choses durant ces mois et j'en garderai un excellent souvenir. 
Maintenant que j'ai le temps (sans l'avoir vraiment souhaité, mais bon, pas grave), je peux à nouveau me lancer dans ce projet. Et, quoi qu'il arrive, je me promets de continuer. Parce que j'adore le cinéma et que j'aime tout autant en parler. 
Et si jamais la vie me fait à nouveau des surprises (ce que je n'ai jamais autant souhaité) je promets malgré tout de continuer ce blog. Parce qu'après tout, ce n'est qu'une question d'organisation :-)

Trève de bavardage, si vous avez envie d'en savoir plus sur mon petit avis personnel sur ce que le cinéma nous offre, c'est par là.