vendredi 15 février 2008

L'art de mettre les pieds dans le plat

Aujourd'hui est arrivé le moment tant redouté. Je le craignais, je savais que ça finirait par arriver à un moment ou à un autre.

Je sors de la bibliothèque, l'esprit perdu dans l'affiche que je viens de terminer. Elle est là, je ne vais pas non plus l'ignorer, autant lui dire bonjour. Et puis, le regard périphérique envoie un signal d'alerte, mais trop tard, ma joue est déjà contre la sienne. Alors mon sang froid prend le relais et dit « on fait comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas là et on discute tout à fait normalement ». Et je m'en vais vite, parce que, tout de même « mon affiche est terminée et qu'il faut que je la montre » (oui mais bon, les délégués théâtres ne partaient pas avant 14h, j'avais donc une heure devant moi), mais ça me faisait une bonne excuse pour m'échapper (et je n'ai pas l'impression qu'ils étaient plus à l'aise que moi dans cette situation).

Dans un premier temps, j'étais en colère. En colère de les voir eux deux , de les voir semble-t-il heureux. En colère contre moi de ne pas avoir fait attention.

Et puis, on fait la part des choses.
Et puis on réfléchit.

Finalement, ce moment tant craint n'était pas si terrible que cela. Peut-être cela a-t-il un rapport avec la chasteté de leur comportement à ce moment-là (c'est vrai, j'aurais pu tomber plus mal). Mais peut-être cela a-t-il à voir avec le fait que je me guéris de cette relation. Car oui, depuis la veille déjà (et cette discussion qui m'a enfin libéré, même si elle ne s'en est peut-être pas rendu compte) je me disais que le déclic s'était produit, que j'avais tourné la page. Il ne manquait plus que le test.

Et mon attitude change alors. Je me surprends à être content de les voir comme ça, à avoir envie que leur histoire se passe bien, qu'ils soient heureux ensemble. Pas pour lui (je ne le connais pas suffisamment pour dire quoi que ce soit de positif ou de négatif), mais bien pour elle. Elle a l'air bien comme ça, bien comme elle ne l'était plus depuis novembre. Heureuse tout simplement. Tant mieux pour elle, elle le mérite bien, elle qui m'a rendu heureux pendant 11 mois, qui m'a fait grandir, qui m'a permis de me montrer que j'étais capable d'aimer éperdument, qui m'a appris ce que la vie ne m'avait pas encore appris.

La page est tournée, une page vierge est là, la plume suspendue dans son vol, prête à écrire les mots d'une nouvelle histoire, peut-être plus belle encore.

mardi 12 février 2008

Ceci est un appel…




A défaut de pouvoir avoir ce que je veux, autant demander au vide/au père Noël/au lapin de Pâques/à Cupidon ce qui me plairait bien :

Do you derive joy when someone else succeeds?

Do you not play dirty when engaged in competition?

Do you have a big intellectual capacity but know

That it alone does not equate wisdom?

Do you see everything as an illusion?

But enjoy it even though you are not of it?

Are you both masculine and feminine? politically aware?

And don't believe in capital punishment?


These are 21 things that I want in a lover

Not necessarily needs but qualities that I prefer


Do you derive joy from diving in and seeing that

Loving someone can actually feel like freedom? are you funny?

à la self-deprecating? like adventure? and have many formed opinions?


These are 21 things that I want in a lover

Not necessarily needs but qualities that I prefer

I figure I can describe it since I have a choice in the matter

These are 21 things I choose to choose in a lover


I'm in no hurry I could wait forever

I'm in no rush cuz I like being solo

There are no worries and certainly no pressure in the meantime

I'll live like there's no tomorrow


Are you uninhibited in bed? Like more than three times a week?

Up for being experimental? are you athletic?

Are you thriving in a job that helps your brother? are you not addicted?


These are 21 things that I want i a lover

Not necessarily needs but qualities that I prefer

I figure I can describe it since I have a choice in the matter

These are 21 things I choose to choose in a lover


Alanis Morissette - 21 things I want in a lover 

(ici dans une sympathique version acoustique)



Encore une fois Alanis ^^. Décidément, les gens vont finir par croire que je n'écoute que ça. Mais, en ces moments pas toujours faciles, ses paroles m'apportent quelque chose d'indescriptible, qui me fait du bien.



dimanche 10 février 2008

Tiens, une chanson qui correspond à mon état d'esprit…



You've been my golden best friend

Now with post-demise at hand

Can't go to you for consolation

Cause we're off limits during this transition

This grief overwhelms me

It burns in my stomach

And i can't stop bumping into things

I thought we'd be simple together

I thought we'd be happy together

Thought we'd be limitless together

I thought we'd be precious together

But i was sadly mistaken

You've been my soulmate and mentor

I remembered you the moment i met you

With you i knew god's face was handsome

With you i suffered an expansion

This loss is numbing me

It pierces my chest

And i can't stop dropping everything

I thought we'd be sexy together

Thought we'd be evolving together

I thought we'd have children together

I thought we'd be family together

But i was sadly mistaken

If i had a bill for all the philosophies i shared

If i had a penny for all the possibilities i presented

If i had a dime for every hand thrown up in the air

My wealth would render this no less severe

I thought we'd be genius together

I thought we'd be healing together

I thought we'd be growing together

Thought we'd be adventurous togheter

But i was sadly mistaken

Thought we'd be exploring together

Thought we'd be inspired together

I thought we'd be flying together

Thought we'd be on fire together

But i was sadly mistaken


Alanis Morissette - Simple Together 


Merci Alanis ;)

samedi 9 février 2008

Une page ne se tourne pas

En tout cas, pas encore. Je n'y parviens pas. Cela fait plusieurs jours que j'essaye de me convaincre que le bonheur est possible ailleurs, que je pourrai reconstruire quelque chose avec quelqu'un d'autre, de manière aussi durable, voire même plus.
Mais je n'en suis pas convaincu. Cela ressemble plus à une tentative foireuse d'auto-conviction qu'autre chose. Parce que le plus profond de moi-même vit avec une sensation de manque intarissable. Elle me manque, oui. Et c'est bien ça le problème. Même si elle semble plus heureuse maintenant, qu'elle est partie, qu'elle ne sautille plus en me voyant, qu'elle ne m'appelle plus «bisours», qu'elle ne me bombarde plus de bisous, qu'elle ne m'enserre plus de ses câlins, mon idiot de cœur veut encore qu'elle revienne.
Je ne peux pas tourner la page, pas si vite.
C'est surtout que je ne comprends toujours pas sa décision. J'ai tenté de me la justifier, de m'expliquer d'une manière ou d'une autre, mais rien n'y fait. Rien, pour moi, ne peut expliquer qu'elle ait préféré renouer avec celui qui l'a laissée tomber, en laissant justement tomber celui qui n'allait pas la laisser tomber de sitôt. Peut-être un jour j'aurai compris. Mais j'en doute.
Je pense que mon salut ne viendra que dans le fait d'une nouvelle histoire d'amour, qui arrivera à me combler suffisamment pour que j'en oublie cette souffrance, que cette blessure à vif ne devienne plus qu'une mignonne petite cicatrice.
Je suis en manque d'amour, en besoin d'amour.
Qu'il vienne, bon sang !

mardi 5 février 2008

Parce qu'il fallait une fin

Tout se finit un jour. La finitude des choses est une donnée de la vie humaine. Quoi qu'il arrive, nous gardons ça en tête, ce qui se commence a, bien souvent, une fin.
Oui, c'est vrai, mais c'est pas pour autant qu'on le souhaite.
Et là, clairement, je ne l'ai pas souhaité. Vraiment pas, jamais je n'ai souhaité que ça arrive.
Ma colombe va voir si l'herbe est plus verte ailleurs, ou plutôt elle revient sur ses pas. C'est son choix, mais j'encaisse pas. Je ne peux pas accepter cette situation, je ne peux pas comprendre qu'elle ait préféré renouer avec son passé, plutôt que de faire un pari avec l'avenir.
A côté de ça, je souhaite aussi son bonheur. Donc j'espère qu'elle le trouve, même si c'est dur de ne plus l'avoir dans mes bras. Je suis parti pour souffrir, un petit temps, je sais pas encore quand, mais l'idée qu'elle fasse son bonheur ailleurs m'est irréalisable et me déçoit.
Viendra le temps où elle sera un bon souvenir, ou je serai heureux pour elle. En tout cas, je l'espère…

Puisque le CDN(1) en a besoin pour me croire…

…voici une photo du Nabaztag réveillé, qui prouve donc que je lui laisse son entière liberté, puisque j'ai pris le temps de la photo et qu'il n'a pas bronché.

(1) CDN : Comité de Défense des Nabaztags

lundi 4 février 2008

Non, je ne mets pas mon Nabaztag en cage

Et la photo ci-dessous le prouve :

Pour rassurer les membres du CDN (Comité de Défense des Nabaztags), je tiens à préciser que je laisse à mon lapinou son entière liberté, et que l'évocation de la cage n'était là que pour le style, bien évidemment. Le seul lien qu'il a, c'est son fil, mais bon, sans ça, il ne fonctionnerait pas. 

samedi 2 février 2008

Le journalisme est moribond…

… ou en tout cas semble l'être. Il est fini le temps où des journalistes allaient jusqu'à risquer leur vie pour nous ramener des informations fraîches tous les jours. Même s'il existe encore certains journalistes créatifs et intelligents, les rédactions des journaux se font gangrener par une vermine immonde et populiste, qui se borne à recopier les téléscripteurs des agences de presse et ne publie que ce qui fait vendre. Pour s'en convaincre, les captures des sites web des principaux journaux belges : 






C'est plutôt décevant : Sarkozy et son mariage avec Carla fait quasiment la une de tous ces sites web. Plusieurs objections à ce choix me viennent à l'esprit :
Premièrement, qu'est-ce que le belge en à faire des frasques du président français ? Que cet article fasse partie des faits divers, pourquoi pas, après tout, c'est aussi (même si, vous serez d'accord avec moi, c'est de peu d'intérêt) de l'information. Mais qu'il fasse la une, non, désolé, je n'arrive pas à me l'expliquer. Ce n'est pas capital pour l'avenir de la Belgique ou la vie de ses citoyens de savoir que le nain d'à côté se marie avec la plus belle de la mine.
Deuxièmement, les journaux n'ont-ils plus d'idées qu'ils postent tous les mêmes sujets. Sérieusement, il suffit de parcourir en vue synoptique ces sites pour découvrir qu'ils racontent la même chose, avec les mêmes phrases et, parfois, les mêmes photos. Mon hypothèse se confirme : on recopie les téléscripteurs.

Je terminerai par un appel aux vrais journalistes : bordel, battez-vous pour vos sujets, amenez-nous de l'information pertinente, intelligente, originale ! Et, peut-être, je considérerai à nouveau m'abonner au journal Le Soir. Parce que, je vous avoue que, pour le moment, j'ai plus envie de m'en servir pour le fond de la cage de mon Nabaztag que d'en faire lecture.
Et, si je veux m'informer, internet m'aide bien. Et le journal Métro aussi. Parce que, oui ce journal est immonde, mais bon, il est gratuit et, pour avoir la même information et les mêmes détails pertinents, je n'hésite pas une seule seconde.