jeudi 1 janvier 2009

Exit 2008 - Quoi de neuf 2009 ?


Et exit ce blog aussi. Après quelque réflexion, je me suis dit que j'allais passer à autre chose. Une envie de neuf avec l'an neuf (mouhaha, cette blague ne me quitte pas).

Ce blog reste en ligne, pour archive ;-). 

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mercredi 5 novembre 2008

Râleuse de service

Coup de gueule contre une râleuse de service.
Je pète un plomb ici, sinon je sens que je vais partir en sucette et dire des trucs que je n'aurais pas pensé.
Mais franchement, qu'est-ce que je suis ravi que ce monstre de râlerie sur pattes m'ait laissé tombé. 
La première raison, c'est parce que je suis le plus heureux du monde en ce moment, avec la fille la plus géniale de la terre.

Mais ce n'est pas tout. Quand je vois ce qu'elle est, ce qu'elle devient, je me dis qu'elle est vraiment repoussante. D'abord ce côte excité, toujours à sautiller, à être hyper nerveuse... Ca me saoule à un point... je me demande comment j'ai pu supporter ça pendant 11 mois. Je devrais avoir une médaille pour cela, je crois.
Ensuite, elle cherche tous les moyens pour être en guerre avec moi. D'abord ça a été les photos facebook détaguées. Chose que j'estime légitime, j'ai pas envie que mes amis et connaissances voient des photos d'une histoire passée. Non pas que j'en ai honte, mais, zut quoi, c'est du passé.
Je pensais tout cela vaguement enterré et au moins avoir droit à un bonjour. Mais c'était sans compter sur son ingéniosité et râler parce que je me serais confié sur ma vie sexuelle à des proches. Et alors ? J'ai pas donné de détails à ce que je sache. Et puis, j'ai envie de dire, à partir du moment où elle m'a laissé tombé comme elle l'a fait (« Pratique, il n'y avait qu'un tram entre lui et François»*) je considère tous les pactes éventuellement passés comme rompus. Et j'ose affirmer, sans avoir honte qu'on a couché le soir du bal. Oui, j'en ai parlé. Et  alors ? Déjà, vu ce qui s'est passé ce jour-là, je pense que la dernière des âmes innocentes présentes au bal ce soir-là a dû s'en douter. Et puis, c'est pas comme si c'était un coup d'un soir, on est quand même restés 11 mois ensemble. De plus, c'est à moi que ça devrait poser problème, ce genre de choses, vu que j'étais vierge avant... Mais bon.
Donc voilà, elle cherche à me faire la tronche par tous les moyens, ben qu'elle le fasse, ça me fait des vacances, je n'ai plus un monstre sautillant s'empiffrant de coca et de chips dans mes parages (le voisin du dessous sera reconnaissant lors des prochaines soirées avec romanistes et assimilés - pas question qu'elle rentre dans mon appartement quand je suis là) 

En plus, qu'est-ce qu'elle peut me faire frire lors de ses réactions sur l'actualité. Notamment lors de la libération d'Ingrid Bétancourt. Elle était là, à râler, parce qu'on parlait partout, et tout. 
Maintenant, Obama élu, plusieurs personnes crient leur joie sur le forum des romanes. Mais c'est trop pour elle, il faut qu'elle râle et qu'elle fasse savoir à tout le monde que ça l'ennuie qu'on célèbre cela.
En gros, la chieuse de service, qui pratique la masturbation intellectuelle en allant à tout prix contre le flot de l'actualité.

Bref, elle me saoule terriblement. Et je me réjouis d'autant plus de m'être fait jeté en février. Merci encore, Aurélie, de m'avoir fait prendre conscience du cauchemar dans lequel j'aurais pu vivre si j'étais resté avec toi. J'en frisonne encore...

À côté de cela, ça fait 7 mois que je suis avec Laure. Et, comme je l'ai vu ailleurs : « Quand tout va bien, il n'y a pas grand chose à dire, mais plutôt à vivre ». 
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* établi de source sûre, merci Laure et Aurore ;) 

samedi 31 mai 2008

:)

Un smiley comme titre… j'avoue c'est bof, mais quoi de plus éloquent pour traduire mon état d'esprit. D'ailleurs, s'il y en avait un avec un large sourire je l'aurais mis :-D (celui là a plus l'air de se marrer en fait).
Parce que oui, je suis heureux depuis deux mois. On a beau être en examen, j'ai beau en avoir raté au moins deux, il a beau faire moche depuis 2-3 jours, il y a beau avoir autant de 4x4 sur les routes… je ne peux m'empêcher de sourire, inlassablement, transporté sur notre nuage, là-bas, tout en haut, le septième à gauche.
J'y suis bien, un point c'est tout. Je suis heureux de t'avoir trouvée. Pour nos idées en commun, pour nos goûts musicaux compatibles, pour nos projets d'avenir, pour nos maladresses et distractions respectives, pour nos folies, pour tout. Kévin a dit que « J'ai tiré le gros lot ». Bon, je trouve la formulation un peu douteuse et il ne le disait sûrement pas en se basant sur les mêmes critères, mais je crois que, sur ce coup-là, la chance me sourit. 
Je pourrais dire des tas de choses, mais, et c'est la raison pour laquelle j'ai peu posté finalement, c'est que je ne trouve pas les mots pour dire à quel point je me sens bien et je suis heureux d'être dans tes bras. 
Je signe pour encore plein de deux mois comme ça. Je t'aime, Laure. 

samedi 15 mars 2008

Crotte… c'est vide

Crotte ! (mon juron du moment… Pour une raison que j'ignore, il remplace les habituels putain, zut, merde, fais chier et autres) qu'il fait vide…
C'est l'impression que j'ai en ce moment. L'impression d'un vide autour de moi. Non pas des amis ou de la famille, ils sont là, présents comme d'habitude et sont suffisamment présents. D'ailleurs, et ce n'est rien contre eux, mais cela me suffit bien. Loin de moi l'idée de me plaindre s'ils s'avéraient plus envahissants, bien sûr. Mais je ne suis pas spécialement demandeur non plus. Je ne crois pas être gourmand en relations sociales. En fait, j'aime bien papillonner, avoir de multiples connaissances. Des gens que je cotoie, pour diverses raisons, que je connais et avec qui je partage parfois certaines choses. J'ai deux trois amis, mais ma relation avec eux est devenue, par la force des choses (enfin, par ma faute, si j'avais étudié :-P) épisodique. Je les croise. Chaque fois avec le même ravissement. Le même sourire aux lèvres. Le même bonheur de les savoir eux. Ils ont été présents quand il le fallait. Merci.
Voilà pourquoi je dis qu'à ce niveau-là, je n'ai rien à combler. Ils sont là quand j'en ressens le besoin. Le reste du temps, je laisse le hasard me faire parler aux gens que je croise. Et je m'en réjouis. J'éprouve un certain bonheur à vivre.

Cependant, tout n'est pas si rose. Je parlais d'un vide. Il est à chercher ailleurs. J'ai un cruel manque d'amour. Je parle de l'amour que l'on vit en couple, celui qu'on se réjouit de donner à une personne, celui pour lequel on vit, jour après jour, celui qui nous fait vivre sur un nuage rose permanent. Celui-là me manque. 
Ce n'est pas un manque d'Aurélie. J'en suis sûr maintenant. Il reste certes un peu de nostalgie (et le sourire/soupir qui vient en repensant à ces moments heureux), mais plus d'amour. Elle m'a fait mal, profondément, et je n'en suis plus amoureux. Ce serait me déconsidérer. Il en reste que je l'apprécie, parce qu'elle est malgré tout très sympathique. Et j'y reste malgré tout attaché. On ne se défait pas de quelqu'un comme cela. Je sais que, si elle revenait et que j'étais seul, je lui ouvrirais mes bras sans hésiter. Mais cela n'arrivera pas. Donc, je ne cours plus après un mirage.  
Non, j'ai juste envie d'amour. Envie de partager un trop plein d'amour qui s'accumule, qui s'accumule, qui s'accumule,…
Une envie d'une part physique. Ne nous cachons pas, je suis en manque de câlins, de ces doux moments que l'on passe dans les bras de l'autre. Et aussi de ces moments où l'on s'abandonne au don total de soi-même, pour le plaisir, tout simplement. Mon corps réclame. Je ne peux que lui dire d'attendre. Mais il se fait pressant. *soupir*
Une envie d'autre part psychique. Celle d'aimer, de se savoir aimé en retour. De vivre pour l'autre, d'avoir quelqu'un qui vit pour soi. De savoir que quelqu'un pense à vous, là, quelque part et n'attend qu'une chose, vous retrouver. De cette personne qui se sent heureuse à vos côtés, et qui voudrait refaire le monde avec vous, vivre jusqu'au bout à vos côtés.
J'ai envie de cela. J'en ai presque besoin. 
Je vais un peu mieux, c'est vrai. Disons que je survis. Je ne vivrai que le jour où je ne serai plus seul. Je suis comme cela, je pense toujours par deux, je n'imagine  mon avenir qu'en couple (et avec 1,2,3,… enfants). Alors, j'attends. Je suis en recherche.
Mais c'est une recherche passive. Je me refuse de chercher absolument quelqu'un. Là-derrière ne se trouve que de la déception, que des moments rêvés mais jamais réalisés. Je sais que l'amour finira par venir, d'une manière ou d'une autre. Et au moment où je ne m'y attendrai pas. Cela a toujours été comme cela, de toutes façons…

Han ! de la pub !


Je profite encore une fois du potentiel (peut-être nul) publicitaire de ce blog.
Et cette fois-ci pour une cause juste :-D. En effet, le Groupe Ecolo-ULB organise (enfin, surtout Laure, je dois dire et je tiens encore à la féliciter pour son énergie dépensée) une conférence sur le financement de nos universités. En gros, on est tous d'accord qu'il y a un problème de financement. Sarkozy, lui, propose de régler cela en passant les universités au privé. Avec, on l'imagine, le risque de voir les filières non rentables disparaître et aussi un certain problème d'objectivité vis-à-vis des entreprises subsidiantes. 
Nous avons voulu savoir ce que les partis politiques francophones proposaient comme solution(s). Pour cela, nous avons invité un représentant de chaque parti démocratique francophone (Ecolo, PS, MR, CDH). 
Cette conférence se déroulera au local H.1309 du campus du Solbosch (ULB) dès 20h. 
Je vous invite donc à être présent si le cœur vous en dit ! 

dimanche 9 mars 2008

Refaire surface, doucement…

Le travail de deuil se fait, petit à petit. Oui, le deuil. Le deuil d'une vie que l'on aura pas, le deuil d'un amour, le deuil d'un bonheur, le deuil d'une relation. 
Tout cela n'est effectivement plus. Plus d'un mois a passé. Les larmes ont coulé, nombreuses. Aux larmes a succédé la colère. Colère grondante d'une jalousie, d'une impression d'être déconsidéré, d'une impression d'être trop gentil, parfois. 
Aujourd'hui, cette colère a disparu. Oh, peut-être pas totalement, il reste peut-être encore effectivement cette pointe d'amertume, un reste d'une déception. Car oui, j'en garde une déception. Déçu comme on peut l'être lorsque quelque chose qui nous tenait à cœur finit par tomber à l'eau. Déçu de ne pas avoir réalisé ce que je voulais.

Des échecs, on en essuie beaucoup dans une vie. Mais la vie a aussi son lot de réussites. 
C'est ça qui me permet d'avancer : cet espoir que la vie me permette à nouveau de construire quelque chose, que je puisse à nouveau respirer le doux parfum de l'amour. Sûrement pas le sien. J'ai bien compris que la bouteille était fermée pour moi, que je ne pourrai plus en profiter. C'est peut-être mieux ainsi. Ou peut-être pas. Je ne le saurai jamais. Mais je ne crois pas avoir envie de savoir.

Aujourd'hui, je n'éprouve plus que de la nostalgie. Celle de ces moments où elle était heureuse dans mes bras, se laissant aller au bonheur à deux. J'ai apprécié ces moments-là. Vraiment. Je les garde comme des pépites de bonheur, bien en sécurité dans l'armoire aux souvenirs. Et je me dis que j'ai eu beaucoup de chance de connaître cela.

Mon petit cœur se répare, tout doucement. Il s'emballe parfois, pour rien. Récemment, il est parti au quart de tour, pensant qu'il pourrait retrouver ailleurs ce qu'il avait perdu. Heureusement, il s'est arrêté à temps, et bat encore. 
Bien qu'à l'écouter, je sais qu'il lorgne vers d'autres cieux. Il hésite, un peu comme moi. Par peur, par sécurité. Il ne veut pas à nouveau souffrir, d'abord s'assurer qu'il ne s'engage pas dans une direction qui pourrait lui être fatale. 
Mais il est au bord de la rivière, prêt à y plonger. Il ne manque pas grand chose pour se laisser emporter. Cependant pas tout de suite. D'abord prendre ses marques, d'abord s'assurer qu'il n'y a pas derrière le risque d'une douloureuse chute. 
Mais l'amour n'est-il pas cela aussi ?